L'HISTOIRE D'UN CARROSSE

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Préparation

Il faut :
. 1 conteur (vous)
. 4 roues (avant gauche, avant droite, arrière gauche, arrière droite)
. 2 chevaux
. 1 Roi (le Marié)
. 1 Reine (la Mariée)
. 1 cocher (la personne la plus comique des gens choisis)

A chaque fois qu'une personne entendra son nom dans l'histoire, elle devra tourner autour de sa chaise.
Lorsque c'est le mot « carrosse », tout le monde tourne autour de sa chaise. Il faut lire lentement en attendant que chacun puisse tourner autour de sa chaise.

Disposition des participants (assis sur une chaise sur la scène si possible) :

Cheval de gauche           Cheval de droite
Cocher
Roue avant gauche                                       Roue avant droite
Roi       Reine
Roue arrière gauche                                      Roue arrière droite

L'histoire
C'est l'histoire d'un carrosse royal a 4 roues, tiré par deux chevaux, qui était en voyage avec la Reine, le Roi et un cocher.
Il fait nuit, le carrosse roule dans la forêt. Sur le siège, le cocher guide les chevaux. Les roues du carrosse sont bien graissées et roulent sans bruit, sauf la roue avant gauche qui grince un peu. Tout a coup, un grand cri raisonne dans la nuit : «Arrêtez ! ».
Le cocher tire sur les rênes et stoppe les chevaux.
Le Roi demande : « Cocher, cocher, cocher, que se passe t-il ? ».
Des hommes surgissent des fourrées brandissant des lames, des fourches et des bâtons. « Ce sont des bandits, mon Roi, s'écrie le cocher, ils attaquent le carrosse, la Reine n'est plus en sécurité ! ».
Alors sans attendre l'avis du Roi, le cocher se lève, brandis son fouet et fouette les chevaux. D'abord le cheval de gauche puis le cheval de droite.
Les chevaux se mettent au galop dans un grand hennissement.
Le carrosse prend de la vitesse et le cocher essaie tant bien que mal de se maintenir sur le siège.
Le Roi crie : «Cocher, cocher, cocher ! ».
Mais le cocher dans le vacarme du carrosse ne l'entend pas.
Alors la Reine appelle : «Cocher, cocher, cocher ! ».
Sa voix si aiguë porte loin et le cocher répond : « Oui ma Reine ! ».
«Roule plus lentement, cocher, sinon le carrosse va se renverser, tu vas briser les roues gauches et les roues droites ! ».
Les chevaux, qui sont toujours au grand galop, fouettés par le cocher sont presque a bout de force.
La Reine qui devient de plus en plus hystérique crie au Roi: « Espérons que ce foutu carrosse va supporter tout ça ! ».
Le Roi lui répond : « la roue avant gauche me donne du souci plus que toutes les autres roues ! ».

Le cocher, tout en sueur à la suite de ses efforts, regarde autour de lui et s'aperçoit qu'ils ont réussi à semer les bandits.
Les chevaux du carrosse sont à présent au bord de l'épuisement.
Ils s'arrêtent.
Tout d'abord, le cheval de droite puis le cheval de gauche.
Le Roi demande au cocher : « Cocher, cocher, cocher, pourquoi nous arrêtons-nous ? ».
Le cocher répond : « Mon Roi, nous avons survécu, le carrosse et toutes les roues ont bien supporté la course, même la roue avant gauche. Les chevaux, aussi bien le cheval de droite que le cheval de gauche méritent bien un peu de repos après cet effort ! ».
La Reine se réjouit et dit au Roi : « Le cocher a si bien fait son travail que nous le proclamons Cocher Supérieur ! ».
Le cocher a entendu ce que la Reine a dit au Roi et il est très heureux et très fier.
Finalement, tous, sont contents d'en avoir réchappés, sains et saufs.
La Reine remercie le cocher, le Roi le remercie aussi. Même les chevaux sont heureux que le cocher ne les fouette plus. Et comme ils ne sont pas morts, dorénavant, ils se promèneront toujours ensemble, le Roi, la Reine, le carrosse, les roues et les chevaux et bien sûr le cocher.

Le cocher a eu le rôle le plus astreignant dans ce jeu, non seulement il a du conduire le carrosse, ce qu'il sait bien faire car c'est le travail d'un cocher, mais il a dû également se lever 45 fois.

Il mérite bien des applaudissements !!!